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Une semaine entre Mercantour et Ubaye

Pluie, tonnerre, soleil, tonnerre, vent, grêle, soleil… telles ont été les notes qui ont composé la mélodie de cette semaine de rando ! Cette année, il aura en effet fallu s’accommoder d’une météo pour le moins capricieuse… Ne jamais prendre le ciel bleu pour acquis, tout peut arriver, et vite ! C’est ce que je retiens de cette semaine entre Mercantour et Ubaye fin Juillet 2021 avec Romain.

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C’est d’ailleurs la pluie qui nous a accueillis pour notre premier bivouac au lac des Sagnes le soir de notre arrivée. Heureusement, qui dit pluie, dit aussi belles ambiances lumineuses ! Malheureusement qui dit pluie, dit aussi absence de coucher de soleil… et bien sûr nuit humide !

Et la pluie nous apprécie tellement que nous repartons en sa compagnie le lendemain ! Complètement trempés, nous faisons halte dans une bergerie en remontant le Vallon de Pelouse. Merci encore à la bergère qui a eu pitié de notre état ! En repartant, la pluie passe le relais au soleil qui ne nous quittera pas… jusqu’au surlendemain. Nous atteignons le Col des Fourches dans l’après-midi (une rumeur raconte d’ailleurs que le dit col a été atteint en voiture pour rattraper le retard pris à cause de la pluie, mais ce n’est qu’une rumeur), passons le vallon de la Cabane et profitons d’un deuxième bivouac, cette fois-ci au sec, aux lacs de Morgons.

Le bivouac plié tardivement (comme tous les jours en fait), nous mettons le cap sur les lacs de Ténibre. Nous arrivons rapidement au refuge de Vens pour une pause repas/orangina/coca/gâteau aux myrtilles, après un arrêt au pied (et au-dessus) de la fameuse arche de Tortisse.

S’en suit un deuxième partie de journée dans un terrain très montagne, voire même carrément casse gueule ! La palme d’or revenant à la descente de la Brèche Borgonio ! Du bon terrain d’éboulis raides comme on les aime avec un sac de 20kg. Heureusement, les lacs de Ténibre ne sont plus loin et nous finissons par poser notre tente sur un joli (mais pas plat hélas) promontoire sur les berges d’un des lacs.

S’en suit une deuxième partie de journée dans un terrain très "montagne" (comprenez carrément casse gueule). La palme d’or revenant à la descente de la Brèche Borgonio ! Du bon sentier d’éboulis raides comme on les aime et encore plus avec un sac de 20kg. Heureusement, les lacs de Ténibre ne sont plus loin et nous finissons par poser notre tente sur un joli (mais pas plat hélas) promontoire qui surplombe les berges d’un des lacs.

Coucher de soleil, voie lactée, lever de soleil, tout se passait bien et puis… LA GRÊLE ! J’ai battu ce matin-là mon record de rempilage de campement. A ce moment, nous ne regrettons pas notre choix de ne finalement pas bivouaquer sur le Mont Ténibre ! Par chance, ce genre d’épisode n’est jamais long et le ciel, bien que menaçant tout le reste de la journée, nous a ensuite laissé tranquilles jusqu’à la fin de cette première fausse boucle. Après un demi-tour par le chemin de l’Energie et une rencontre furtive avec hermine, mouflons et chamois, nous revenons aux lacs de Vens, mais par l’autre côté cette fois-ci et posons notre campement au bord du plus petit des lacs pour une belle soirée en compagnie de nos moustiques bien aimés.

Arrivée aux lacs de Vens

La boucle se termine ensuite en stop pour récupérer la voiture et continuer la semaine direction le col de la Cayolle et le très célèbre (et fréquenté) lac d’Allos !

Et une fois de plus, c’est sous un temps maussade (vous avez saisi l’euphémisme ?) que nous arrivons au lac de la Petite Cayolle pour… s’abriter le plus rapidement possible. Le tonnerre commence à s’inviter, ça sent mauvais, ça sent la pluie, ça sent même la GRÊLE ! Et la grêle sous la tente, à posteriori ça fait une expérience sympa à raconter aux collègues, mais sur le coup, avec l’association du tonnerre, on n’en mène pas large ! On regarde impuissant les grêlons tomber le long de la paroi en priant pour que leur taille maximale soit déjà atteinte…

Le matin, nous jetons un coup d’œil aux applis météo… à priori plus d’épisode de ce genre jusqu’à la fin du séjour, aleluila. Sereins, nous repartons donc direction le col de l’Encombrette non sans un arrêt évidemment au bord du très beau lac d’Allos pour y faire le tour. En haut, le panorama est splendide, avec au choix vue sur le lac d’un côté ou sur le charmant cirque de l’Encombrette de l’autre. Un très joli coucher de soleil et un sympathique lever de soleil plus tard, nous repartons pour une troisième et dernière boucle du côté du Vallon de Laverq

La rumeur dit également qu’un drame se serait produit ce matin du 2 Aout 2021. Il se murmure effectivement qu’un objectif photo (d’une valeur complètement indécente et accessoirement quasiment neuf) serait tombé du haut du col de l’Encombrette et n’aurait pas survécu. Cet épisode encore douloureux ne sera pas intégré au récit. RIP.

C’est donc dans le vallon de Laverq que nous terminons notre périple. L’objectif classique de la randonnée dans vallon consiste à rejoindre les Eaux Tortes, un plateau humide constitué de petits ruisseaux tortueux qui forment de jolis méandres. Un tableau très bucolique que je voulais admirer par moi-même depuis un petit moment. L’endroit est effectivement très beau et nous posons nos tentes près d’un grand rocher à la forme très singulière face aux Grande et Petite Séolane.

Retour le lendemain par le même chemin, décidément très beau, pile poil avant l’arrivée de la pluie qui pour une fois nous aura épargnés !

Ci-dessous les parcours des 3 boucles réalisées. En cliquant dessus vous pourrez télécharger le tracé GPX.

Première boucle

Deuxième boucle

Troisième boucle

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